Dans son roman La mémoire des vaincus, Michel Ragon s’intéresse au destin d’Alfred Barthélemy, anarchiste français du XX siècle à la vie trépidante. Page après page, l’auteur rend un vibrant hommage à cet homme, à son œuvre, ainsi qu’à celles et ceux qui dans le tourbillon de l’histoire ont consacré leur vie au service d’un idéal, mais pour qui hélas, la postérité s’est montrée avare en reconnaissance.
Ce destin est aussi celui des communards. Si bien sûr la Commune de Paris est présente dans les manuels scolaires, en partie grâce aux travaux universitaires écrits à son sujet, que dire (…)